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Roger Spottiswoode

Roger Spottiswoode
Réalisateur/trice
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv

Roger Spottiswoode, né en Angleterre et fils du théoricien du cinéma Raymond Spottiswoode, débute comme monteur stagiaire de Georgy Girl, avant de devenir monteur de documentaires et de films publicitaires. En 1971, il entame une collaboration avec Sam Peckinpah, dont il montera trois films : Straw Dogs, The Getaway ainsi que Pat Garrett et Billy the Kid. Il fait également le montage de The Gambler de Karel Reisz et de Hard Times de Walter Hill. Il collabore de nouveau avec ces deux hommes puisqu'il devient le producteur adjoint de Who'll Stop the Rain de Karel Reisz et le coscénariste des superproductions à succès de Walter Hill : 48 heures et 48 heures de plus.

En 1980, Roger Spottiswoode réalise son premier film : Le monstre du train. Il enchaîne ensuite avec The Pursuit of D B Cooper. Cette oeuvre inaugure un partenariat avec le scénariste Ron Shelton, qui durera le temps de trois films, dont le drame politique bien ficelé Under Fire. Il prend les rênes de films comme Shoot to Kill, Turner & Hooch, Air America, Demain ne meurt jamais (le James Bond qui a rapporté 350 millions de dollars au box-office) et plusieurs téléfilms, y compris le remarquable And the Band Played On primé aux Emmy Awards et inspiré du bestseller de Randy Shilts sur les débuts de
l'épidémie de SIDA. Ce dernier film vaut à Roger Spottiswoode une nomination pour le DGA Award et l'Emmy Award du meilleur réalisateur. Sorti en salle à l'extérieur des États-Unis, And the Band Played On remporte le grand prix spécial du jury au Festival des films du monde de Montréal en 1993.
Roger Spottiswoode réalise l'ambitieuse fiction documentaire en deux parties Hiroshima avec Koreyoshi Kurahara. Ce documentaire réunit les grandes figures de l'époque ainsi que les dernières séquences, actualités filmées, séquences télévisées des forces armées et entrevues dramatisées encore inconnues du public; il fournit un compte rendu fascinant des événements qui ont mené au lancement de la bombe atomique. Ce projet nippocanadien, qui donne la parole aux deux camps, est en réalité composé de deux films distincts qui s'entremêlent : Koreyoshi Kurahara traite du point de vue japonais (en japonais avec sous-titrages) tandis que Roger Spottiswoode s'occupe de celui des Alliés.

En 2003, Spinning Boris, sa parodie politique, reçoit le prix du public pour le meilleur film au Festival international du film de Hamptons.

Après la réalisation de J'ai serré la main du diable sur les lieux authentiques de l'intrigue au Rwanda, Roger Spottiswoode se rend en Chine pour tourner The Bitter Sea, qui est à présent en postproduction et met en vedette Jonathan Rhys Meyers, Radha Mitchell, Yun-Fat Chow et Michelle Yeoh.

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