SPLA : Portail de la diversité culturelle
Arts-bahamas

Verrou (Le)

  • Verrou (Le)
Genre : Société
Type : Documentaire
Titre original :
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv
Année de réalisation : 2016
Format : Long
Durée : 63 (en minutes)

En Tunisie, le tasfih est un rituel qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. Il ferme les corps et protège virginité et honneur familial.

Tunis aujourd'hui. Trois femmes, trois témoignages. Houda, Mabrouka et Faouzia ont en commun le tasfih, un rituel magique qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. Le sortilège "ferme" les fillettes, et "ouvre" à nouveau les jeunes femmes à la veille de leur nuit de noces. Le Verrou parle du corps féminin, de ses représentations dans l'espace public et privé, de la place des femmes dans l'intimité, la famille, la société tunisienne, et propose une réflexion sur un héritage tiraillé entre traditions et profond besoin d'émancipation.

Un film de Leila CHAÏBI et Hélène POTÉ

Tunisie / France, 2016, documentaire, 1h12mn



AUTEURE et RÉALISATRICE
Leila Chaibi, Hélène Poté

IMAGE
Leila Chaïbi, Hélène Poté

SON
Leila Chaibi, Hélène Poté

MONTAGE
Lucie Thierry

PRODUCTION / DIFFUSION
Z'azimut films

PARTICIPATION
Procirep, Angoa-Agicoa, Région Rhône-Alpes
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Z'azimut films, La Maison du doc

Distinctions

2016 : Festival du film documentaire de Saint-Louis - Saint Louis (Sénégal) - Grand Prix
2016 : Traces de Vies - Clermont-Ferrand (France) - Prix Hors-Frontières
2016 : Cinemed - Festival International du Cinéma Méditérranéen de Montpellier - Montpellier (France) - Filmer en région - Sélection documentaires

Olivier Barlet sur Tënk :
"Toutes deux issues du journalisme, ces deux réalisatrices ont voulu interroger la persistance du culte de la virginité en société maghrébine. En Tunisie, le rituel du tasfih est un verrou symbolique. Protection ou détermination ? Le film ne porte pas de jugement mais les témoignages des trois femmes montrent l'emprise de la société sur leur corps. Elles ont le courage de parler de ce qui ne se dit pas, abordant de fait la condition de la femme, dévoilant comme Houda peu à peu leur visage à la caméra. Une croyance n'est pas une ceinture de chasteté mais la volonté de la mère protectrice fait force de règle, castratrice de toute velléité d'émancipation. Par quels ressorts l'opprimée impose-t-elle l'oppression à ses propres enfants ? Les respirations poétiques du film donnent leur souffle à ces interrogations."

Articles

1 fiches

Structures

1 fiches

Partenaires

  • Media, Sports and Entertainment Group (MSE)
  • Exnihilo Art Center

Avec le soutien de