"Les Blancs sont intelligents c'est vrai... mais ils sont pas malins deh !"
En 1956 avant l'indépendance africaine, dans un petit village coloré où cohabitent tradition, colonialisme, guérisseurs et médecine, la vie de tous les jours s'écoule dans une ambiance faite de politique, d'amour, de sexe et d'alcool... Kwao est un ancien combattant, qui après les déboires d'un mariage avec une femme blanche, attend depuis dix ans avec sa seconde femme l'heureux événement : un enfant. Celui-ci naîtra avec six doigts à chaque main ! Selon la tradition de sa société, cet enfant est un porte-malheur. Il doit être sacrifié.
LE SIXIÈME DOIGT - réalisé par / directed by Henri DUPARC - Côte d'Ivoire - 1990 - 1h30 - couleur - 35 mm - Fiction - Comédie dramatique -
avec Naky SY SAVANÉ, Bakary BAMBA, Catherine LACHENS, Christine PASCALE, Jean CARMET, Patrick CHESNAIS
Réalisation/Director Henri DUPARC -
Scénario/Script Henri DUPARC -
Directeur de la photographie : Bernard Dechet Ingénieur du son : Jean Minondo Musique : Phil Barney - Michael Dune Montage : Christine Aya
Durée/Lenght 90 minutes -
Format/Format 35 mm-
Interprétation/Casting Bakary Bamba Naky Sy Savané Anne Kacou Jean Carmet Patrick Chesnais Christine Pascal
Le tour de force d'Henri Duparc est de donner de la colonisation une image paisible et agréable. C'est un régal de suivre la caméra du cinéaste traquant les petits travers des Français, missionnaires compris, sans acrimonie ni méchanceté parce que le mot de la fin appartient toujours aux indigènes. Les Français paraissent installés depuis toujours et pour toujours. L'ironie du propos est que nous sommes à la veille de l(indépendance. La paresse du récit, semblable à celle des personnages, peut apparaître comme un handicap à l'heure des Robocop 2 et autres réalisations TGV venues d'Outre-Atlantique. C'est, bien au contraire un atout. Le rythme du Sixième doigt invite à un autre regard. C'est son originalité et sa chance." François Quenin- TEMOIGNAGE CHRETIEN du 22/09/90
"Dans son premier film, Bal Poussière, Henri Duparc affirmait déjà un goût prononcé pour l'humour et l'esprit bande - dessinée. Il récidive ici en affirmant son style dans une excellente comédie satirique. L'histoire : la chronique d'une petite ville coloniale à la veille de la décolonisation. Pour la comédie, le cinéma a désormais sa référence : Henri Duparc." T.D - PREMIERE du 09/90
"...Au- delà d'une critique de l'époque coloniale, l'intér?de cette comédie tient à la façon de traiter le réel qui tranche singulièrement avec la production américaine ou européenne. Que l'on peut résumer ainsi : la vérité est là, il suffit de la filmer......Si Duparc dénonce les traditions, c'est pour mieux affirmer sa croyance à un cinéma émancipateur d'une société encore dominée par des croyances naïves." LES CAHIERS DU CINEMA - 09/90
"Une chronique satirique, dépaysante et colorée, qui croque avec décontraction de l'Afrique d'aujourd'hui. Sympathique. TELE STAR - 24/09/90
1990 | Festival du film Francophone de NAMUR (Belgique) * Prix spécial du Jury
Résumé pour les catalogues officiels
Nous sommes en 1956, à la veille de l'indépendance des pays africains. Ancien combattant de la guerre 1939/45, Kwao et son épouse espèrent depuis 10 ans la venue d'un enfant dans leur couple. Dans leur petite ville où cohabitent : tradition, colonialisme, politique, sexe,..., leur bébé naît enfin. Mais il a six doigts à chaque main. Selon la tradition de sa société, cet enfant est un porte-malheur. Il doit être sacrifié.
Réalisateur : Henri Duparc, 1990, France, 90', 35mm, Couleur
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