Elle fut nostalgique et porteuse des souffrances de l'exil dans les années 1950, plaintive et "classique" sur fond d'orchestration orientale durant la décennie 1960, puis militante au cours des années 1970, celles de la mutation. Depuis l'an 2000, la chanson kabyle, à travers notamment Mohamed Allaoua, artisan d'un nouveau groove, poursuit sa quête de nouveaux espaces et de nouveaux horizons en remettant continuellement l'ouvrage sur le métier. Le résultat en est un bel équilibre entre poids des mots et choc du tempo. Ce jeune chanteur a su concilier l'héritage des aînés avec les aspirations modernistes du jeune public. Chanteur le plus adulé par la nouvelle génération kabyle, il jouit également d'une grande estime auprès d'autres tranches d'âge et auprès des femmes, par sa musique, sorte de folk revival très dynamique, et ses textes percutants. Allaoua est né le 25 août 1980 à Alger. Dès son enfance, il suit des cours de musique andalouse, mais aussi des cours de musique universelle à l'Ecole El-Maoussilia d'Alger. Depuis, il enchaine les succès, les tubes se sont succédés à une allure folle, à l'image de sa rythmique. Son talent l'impose en France dans des salles prestigieuses. Voix enchanteresse, il chante tout en rompant avec les tabous qui continuent de peser sur la société algérienne. Pour la jeunesse, il est de ceux qui savent exprimer leurs difficultés, leurs tourments et leurs aspirations. Sa poésie fine et variée évoque l'amour sous toutes ses formes, les maux sociaux et la culture amazighe. Ouvert sur d'autres horizons, il s'est aventuré sur les terres du hip hop ou du R'n'B en compagnie de Magic System, Shaggy, Kenza Farah ou encore Rim-K du 113.
19h30
27,50 € en prévente
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